Les crises d’enfant, ça arrive. Inutile d’essayer de faire sans, cela arrive tôt ou tard, parfois trop tôt. Votre enfant a déjà fait des colères ? Ou bien des caprices ? Dans ces moments-là, on se demande comment on va gérer la situation. Il a du mal à contrôler ses émotions. Vous êtes peut-être fatigué, vous avez envie d’un retour au calme. Sur le coup, c’est difficile de réagir efficacement si on n’est pas préparé. Isabelle Filliozat parle très bien du sujet dans son livre “Il me cherche”. Elle propose 8 solutions.
Sommaire
Les crises d’enfant
Pour éviter que les crises de vos enfants ne durent trop longtemps. Il y a bien sûr la manière forte… Moi qui pensais que c’était la voie la plus efficace, je me trompais complètement. Ma femme m’a vite montré sa manière de faire, une manière bienveillante et tellement plus efficace. Je vous donnerais des exemples au cours de l’article.
Les crises c’est comme des grosses bombes… Ça peut exploser à tout moment. Le but est de savoir comment les désamorcer et éviter le maximum de dégâts. En fait une crise c’est simplement une montée de stress. La pire manière de gérer le stress de nos enfants serait d’utiliser la force ou les cris. Même si ça fonctionne sur le court terme, ça ne résout pas la source du problème. Comme pour un enfant malade et plein de boutons, on essaye de soigner la cause de la maladie et pas seulement les boutons en surface.
Enfant en crise : 8 pistes, par Isabelle Filliozat
Pour aller directement à l’essentiel, voici les 8 pistes qu’Isabelle Filliozat décrit dans son livre pour gérer les crises :
- Le contact physique, la tendresse, la voix calme.
- Une grande respiration.
- L’accueil de ses émotions.
- Un verre d’eau.
- Voir de la nature (balade en au parc, en forêt, …).
- La musique.
- Le rire.
- L’exercice physique.
Le contact physique, la tendresse et la voix calme.
Pour calmer les crises d’un enfant, il suffit parfois d’un contact physique. Vous pouvez lui faire un câlin par exemple s’il l’accepte. Il s’agit de recréer le lien entre vous et de l’apaiser. Ça peut sembler bizarre de faire un câlin pendant que votre enfant est en crise. Mais comme le dit Isabelle Filliozat : l’amour est un carburant, ce n’est pas une récompense. Et s’il refuse un câlin ?
S’il refuse un câlin, vous pouvez tenter des caresses dans le dos par exemple. Soyez tendre avec lui, aidez-le à retrouver son calme et à gérer son stress. En plus de ça…
N’hésitez pas à lui parler de manière calme. Est-ce que ça vous est déjà arrivé d’être super énervé ? À ce moment-là, si la personne en face de vous s’énerve et cri, ça donne seulement envie de s’énerver plus. Dans ces cas-là, personnellement, j’ai juste l’impression qu’on ne me comprend pas et qu’on essaye de me dire que c’est de ma faute… Alors qu’à la base, une colère c’est pour exprimer une injustice. Donc garder une voix douce, calme, souvent c’est la meilleure solution pour aider un enfant à redescendre en pression.
Une grande respiration.
Deuxième solution pour gérer les crises des enfants, faites-les respirer un bon coup. Dites-lui de gonfler ses poumons au maximum puis d’expirer à fond… Au bout de 3 grandes respirations, en général, on se sent déjà mieux. Je ne dis pas que c’est une solution miracle, mais essayez vous-même. Oui, même en tant qu’adulte, j’utilise parfois cette technique quand quelque chose m’énerve. Par exemple quand je suis en voiture et que je suis face à un chauffard qui me coupe la priorité… Je me dis que ça ne sert à rien de s’énerver et que si je me tends en plus, c’est que ce chauffard aura vraiment tout gagné.
L’accueil de ses émotions.
Comme le proposent Faber et Mazlish, l’accueil des émotions est un outil qui marche tellement bien. Un enfant qui se sent compris est un enfant apaisé. Vous pouvez essayer de paraphraser ce que votre enfant vous dit, c’est-à-dire répéter ce qu’il vous confie sous une autre forme.
Exemple : Il vous dit “Ca m’énerve j’ai raté mon contrôle, je suis NUL!”, vous pouvez lui dire “Tu te sens mal parce que tu n’as pas eu la note que tu voulais, tu es déçu… Qu’est-ce qui s’est mal passé selon toi ?”
Continuer avec une question va lui permettre de s’exprimer et extérioriser ses émotions. Parfois c’est tout ce qu’il faut pour se sentir mieux. Se sentir compris et pouvoir exprimer sa colère.
Un verre d’eau.
Et pourquoi pas un grand verre d’eau ? Les crises et les colères peuvent avoir plein d’origines. Les besoins fondamentaux de vos enfants sont-ils satisfaits ? Je fais la liste des besoins fondamentaux ici, cela peut-être physiologique (boire, manger) comme physiologique (amour, besoin d’appartenance, …).
Voir de la nature
La nature fait partie de nous. Pour ceux et celles qui vivent en ville, vous vous en êtes peut-être déjà rendu compte. Ne voir que du béton, ça rend fou… Personnellement, si je ne vais pas au parc ou voir la mer (on a la chance d’habiter près des côtes), alors je me sens mal. Pour gérer les crises des enfants, Isabelle Filliozat conseille donc une balade pour voir la nature. Vous pouvez aller au parc, ou bien en forêt s’il y en a une près de chez vous. Se sentir libre, être en extérieur, c’est ça aussi qui détend.
La musique
La musique a le don de nous mettre dans une ambiance. En soirée, une bonne musique va vous donner envie de danser. Chez vous, une musique calme, douce va vous apaiser, vous et votre enfant. J’aime la musique qui bouge, mais à la maison j’aime bien mettre une playlist douce sur Spotify pour que tout le monde se sente bien. Les musiques au piano particulièrement sont très relaxantes je trouve.
Le rire
Le rire est une arme redoutable. Le rire fonctionne contre la déprime, les conflits, le stress et la colère. On dit qu’il est important de rire une fois par jour. Moi je dis oui. Si votre enfant est en crise, bien sûr il ne s’agit SURTOUT PAS de se moquer de lui. Le contre-exemple parfait, face à un enfant qui boude serait de chanter “Tiens ! Voilà du boudin…” Je pense que là, ça serait plus que contre-productif.
Essayez plutôt de vous remémorer une anecdote ensemble. Ou bien de faire le clown dans ce que vous faites. Faites semblant de tomber, etc. Bien sûr a dépend de l’âge de votre enfant (et de son humour ^^).
L’exercice physique
Enfin, comme on la dit, les crises c’est l’expression de tensions. Quoi de mieux pour évacuer le stress et la colère que de l’exercice physique. Isabelle Filliozat donne une astuce vraiment efficace ici. Je sais qu’avec Clarence, c’est déjà arriver qu’il n’aille vraiment pas bien et s’énerve. En lui proposant de jouer au foot (on était déjà au parc), il n’était pas du tout pour, mais quand je lui envoyais la balle, il shootait dedans de toutes ses forces. Et finalement, se mettre en mouvement lui a permis d’évacuer sa colère. Puis on a pu continuer à jouer. Je ne dis pas que c’est instantané, mais ça aide beaucoup. D’ailleurs en tant que parent, si vous aussi vous sentez la tension monter, n’hésitez pas à sautiller sr place par exemple ou faire quelques pompes. Je trouve que ça soulage, ça évite de s’énerver et on perd moins facilement son calme
Ce qu’il faut retenir pour gérer les crises
Les crises des enfants sont selon Isabelle Filliozat, l’expression d’une montée de stress. Inutile de calmer les enfants avec force ou cris, c’est peu efficace sur le long terme. À l’inverse, vous pouvez essayer d’utiliser une ou plusieurs des 8 pistes proposées dans le livre “Il me cherche” et décrites dans cet article. Votre enfant sera sans doute plus sensible à l’un plutôt qu’à l’autre. L’idée est d’essayer de voir ce qui l’apaise le plus.
Vous trouverez un autre avis sur ce livre ici.
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