Comment obtenir plus de coopération ? Mieux communiquer avec ses enfants, cela s’apprend. Il y a plein de stratégies bienveillantes pour obtenir plus de coopération de la part des enfants. Être écouté, ce n’est pas toujours évident. Selon son âge, et selon les consignes, un enfant ne fera pas forcément ce qu’on lui demande. On a déjà vu l’importance de mettre en place des routines. Aujourd’hui on va voir 3 astuces simples pour se faire écouter efficacement et avoir des enfants qui coopèrent, tout en étant bienveillants envers eux.
Comment obtenir plus de coopération ?
Est-ce que ça vous est déjà arrivé d’appeler votre enfant pour venir manger, qu’il réponde « oui j’arrive » depuis sa chambre et que… il ne soit toujours pas là après 10min ? Chez nous, c’est le genre de chose qui arrivait (et qui peut encore arriver) mais qui est beaucoup moins fréquent maintenant. En prenant du recul sur ma manière de faire et en appliquant ce que je lis, je me rends compte que des réflexes simples peuvent apporter une bien meilleure collaboration des enfants. Un enfant qui n’écoute pas les consignes, est-ce donc de sa faute ou peut-on améliorer sa communication ? Il y a un peu des deux. Pour obtenir plus de coopération, vous pouvez améliorer votre communication de pleins de manières. Par exemple, ça pourra donc passer par :
- établir un meilleur contact,
- donner des consignes plus efficaces,
- donnez plus de liberté.
Ne pas améliorer sa communication et attendre qu’un enfant coopère plus, c’est comme utiliser toujours les mêmes ingrédients pour un gâteau et s’attendre à ce qu’il soit plus délicieux… Einstein disait « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. » Albert Einstein.
Donc, comment améliorer sa communication et obtenir plus de coopération ?
« Les mêmes causes produisent les mêmes effets »
1. Établissez un contact visuel
Pour pouvoir donner des consignes efficaces et obtenir plus de coopération, il est important d’établir le contact :
- Établissez un contact visuel avant de donner votre consigne : cela permet d’être sûr que votre enfant ne réponde pas juste par automatisme, tout en restant dans son monde.
- Pour cela, regardez-le dans les yeux : appelez-le par son prénom et attendez qu’il vous regarde. Il suffit d’un simple regard pour être sûr qu’il vous écoute.
Ne donner la consigne que lorsque le contact est établi. - Si vous êtes dans une autre pièce, établissez en premier un contact auditif : de la même manière qu’un contact visuel, au lieu de crier « Clarence, c’est l’heure de manger », vous pouvez l’appeler « Clarence… » « Oui… » « C’est l’heure de dîner ». C’est beaucoup plus efficace pour obtenir plus de coopération. Ça vous évitera d’être frustré et de penser qu’il fait exprès de ne pas vous entendre.
2. Donnez des consignes positives
Bien entendu, pour obtenir plus de coopération, il est plus efficace d’utiliser un ton bienveillant. C’est rare de vouloir collaborer si on se sent agressé. En plus de ça :
- Utilisez des consignes positives : « Marche doucement » plutôt que « Arrête de courir » ou bien « Je préfère les câlins » plutôt que « Arrête de frapper ». Les enfants ne comprennent pas bien les négations. En fait le cerveau de retient que le verbe.
Exemple : Quand on dit « Arrête de jeter les choses », l’enfant retient « jette ». C’est comme quand on nous demande de ne pas passer à un éléphant bleu… on imagine forcément à un éléphant bleu en attendant ça. - Utilisez « quand » plutôt que « si ».
Exemple : « On pourra sortir quand tu auras mis tes chaussures » plutôt que « On pourra sortir si tu mets tes chaussures »
Le « si » suppose qu’il a le choix alors que « quand » montre qu’il s’agit d’une consigne à suivre.
3. Laissez-lui le choix pour obtenir plus de coopération
Le choix permet de diminuer la frustration d’un enfant. C’est difficile d’obéir ou de coopérer quand on a l’impression de recevoir des ordres toute la journée. Proposez des choix plutôt que d’imposer une consigne permet à l’enfant de se sentir plus libre. Bien sûr, c’est vous qui décidez de la marge de manœuvre et il ne s’agit pas de laisser votre enfant en roue libre :
- Proposez 2 choix acceptables selon la situation.
- Votre enfant se sent plus libre et coopère plus.
Exemple : « Tu préfères prendre ta douche avant de manger ou après ? »
4. Assurez-vous que votre enfant a compris les consignes
Comment coopérer si on n’a pas compris la consigne. Souvent, un enfant qui n’a pas compris une consigne dira quand même « ok » ou « oui, oui ! ». C’est un réflexe pour certains. Pour être sûr que ce soit efficace et obtenir plus de coopération :
- Demandez-lui de reformuler la consigne pour être sûr qu’il a bien compris
- Faites des consignes simples : selon l’âge, les consignes sont plus ou moins facilement assimilables et compréhensibles. Une consigne à la fois et plus efficace qu’une consigne avec 3 actions.
Ce qu’il faut retenir
Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Si vous souhaitez obtenir plus de coopération, essayez d’améliorer votre communication. Pour des consignes claires et efficaces, voici 4 stratégies simples :
- Établissez un contact visuel avant de donner votre consigne
- Donnez des consignes positives et utilisez un ton bienveillant
- Laissez-lui des choix
- Assurez-vous que votre enfant a compris les consignes
Pour aller plus loin
J’ai beaucoup amélioré ma communication grâce à beaucoup de livres et de pratique. Je conseille souvent un livre (si vous ne deviez en choisir qu’un). Il est clair, facile à lire, avec des mises en pratique. C’est le fameux livre de Faber & Mazlish « Parler pour que les enfants écoutent et écouter pour que les enfants parlent »
Il est disponible sur Amazon, la Fnac et également dans vos librairies de quartier (parfois sur commande)
Un résumé est disponible gratuitement ici.
N’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter pour être tenu au courant des prochains articles et recevoir votre ebook offert «Le guide du parent Zen : les 5 astuces pour rester calme ».